Sur un sentier raide
et pierreux, j’ai rencontré une petite fille qui portait sur son dos son jeune
frère.
« Mon enfant, lui dis-je, tu portes un lourd
fardeau…»
Elle me regarda et
dit :
« Ce n’est pas
un fardeau, monsieur, c’est mon frère ! »
Je demeurai interdit.
Le mot de cet enfant
est resté gravé dans mon cœur. Et quand la peine des hommes m’accable, que tout
courage me quitte, le mot de l’enfant me rappelle :
« Ce n’est pas
un fardeau que tu portes, c’est ton frère. »