Pour les déplacés

Combien sont-ils, Seigneur, ces petits qui ne demandaient qu'à vivre heureux chez eux ?
Des populations entières, - on parle de plusieurs millions, chassés de leurs maisons, de leur pays,
réduits à vivre misérablement dans des wagons de fortune !
Qui sont ces responsables qui se permettent tout et qui volent aux petits même la joie de vivre ?
Resterons-nous longtemps passifs et insensibles ?
Les cris des déplacés seraient-ils si faibles, ou bien sommes-nous sourds ?
Comment pouvons-nous, tous croyants réunis,
au nom du Dieu d'Amour, apporter notre pierre à la fraternité ?